En 1992, le Gouvernement fédéral décide de consulter les personnes qui vivent dans la pauvreté dans le but de lutter plus efficacement contre celle-ci : il confie à des associations dans lesquelles ces personnes se reconnaissent ainsi qu’aux CPAS la rédaction d’un Rapport Général sur la Pauvreté qui sera publié en 1994. La Fondation Roi Baudouin est chargée de coordonner la démarche. Parmi les perspectives tracées, figure la nécessité:

bulletde renforcer la cohérence des politiques de lutte contre la pauvreté menée par les nombreux pouvoirs compétents et

bulletde rendre permanente la concertation entre responsables politiques et personnes vivant dans la pauvreté, de l’élargir à d’autres acteurs aussi.

En 1995, année de changement de législature, le Gouvernement fédéral déclare que la concrétisation des recommandations du Rapport Général sur la Pauvreté fera l’objet de travaux intensifs au sein de la Conférence interministérielle de l’intégration sociale créée à la demande des auteurs du Rapport. Celle-ci nouera un dialogue avec les organisations défendant les intérêts des plus démunis et avec le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, un service public autonome.

En 1999, l’accord de coopération relatif à la continuité de la politique en matière de pauvreté consolide cette démarche de partenariat en lui donnant une base légale émanant de l’Etat fédéral, des Communautés et des Régions et en la dotant d’un outil permanent : le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale.

En 2019, à l’occasion de 25 ans ‘Rapport Général sur la Pauvreté’ et 20 ans ‘Accord de coopération relatif à la continuité de la politique en matière de pauvreté’, un événement a été organisé par la Fondation Roi Baudouin et le Service de lutte contre la pauvreté, avec la contribution de différents acteurs de la lutte contre la pauvreté : ‘25/20 ans de lutte contre la pauvreté’.